mardi 25 septembre 2012

De ce que nous apprennent les jeux sociaux

Récemment, j'ai commencé à jouer  à Draw Something. Pour ceux qui ne connaissent pas le jeu, c'est une sorte de "Dessinez, c'est gagné!" à la sauce mobile-web-social-Facebook.


Alors, on peut jouer avec nos amis Facebook ou avec des inconnus. On peut aussi montrer ses dessins à quelqu'un d'autre, en l’occurrence ses parents. Et là, j'ai réalisé certaines choses d'ordre socio-culturel.

D'abord que l'association image-idée est très liée au vécu. Plus mes amis sont proches, plus la symbolique est efficace. Le jeu, montrant à quel moment le joueur devine le mot, confirme ça. Plus on se connait, plus la divination (au sens 3) survient à une forme non encore aboutie du dessin.

Ensuite, qu'il y a une uniformisation mondiale de la culture, avec prédominance américano-occidentale. En effet, le mode random me propose des personnes des quatre coins de la planète. Et, pourtant, on arrive bien à se faire deviner des mots de façon parfois très symbolique et/ou très schématique.

Enfin, qu'il y a un clivage générationnel : pour la génération de mes parents, il n'ont réussi à deviner aucun dessin même dans les cas les plus explicites (1, 2).

Encore une fois, les réseaux sociaux nous démontrent ce qu'on sait déjà.
  • Plus on se connait, plus on partage d'expériences, mieux on se comprend.
  • Il y a une uniformisation mondiale de la culture.
Ce dernier point revient souvent surtout avec l'émergence des memes. Mais ça, c'est un autre sujet. (1, 2, 3)