vendredi 4 juillet 2008

Dear diary (ou mon quotidien à l'EPT)

8h20, je lâche mes nerfs une nième fois sur le téléphone dont le réveil ne cesse de sonner. Il faut bien se résigner à la réalité : ma nuit de sommeil prend fin. J’entrevois mon visage dans le miroir à travers mes paupières entrouvertes avant de sortir de ma demeure douillette.

L’air frais du matin me fouette le visage à l’instant où je traverse la porte du bloc.

Je passe devant le restau en faisant une croix, comme souvent, sur mon petit-déj car je suis déjà en retard. Franchement, comment font-ils pour se lever assez tôt… ?

Me voilà dans l’amphi. Ces deux premières heures me semblent une éternité. Difficile de me concentrer sans ma dose quotidienne de caféine.

10h, c’est la pause... Enfin ! La buvette m’en fournit la première dose. Je reprends le chemin de l’amphi pour encore 2h, plus tolérables, le café ayant déjà fait son effet.

Midi, c’est l’heure du déjeuner. Comme toujours, je préfère repasser dans quinze minutes plutôt que de me taper la file d’attente qui arrive au couloir. J’avale mon déjeuner en savourant le brouhaha de 150 couverts. Je fais ensuite un petit détour par la buvette pour un verre de thé histoire de mieux digérer avant de regagner ma chambre. Et non, je ne veux pas mettre du citron dans mon thé. Là c’est la première connexion de la journée. Je vérifie mes boites mail (y en a 6 :p ). Je fais un petit tour sur mes forums et les différents « réseaux sociaux ». On devient forcément geek à l’EPT.

14h15 je reprends le chemin des cours. Je me demande pourquoi je n’ai pas fait une petite sieste vu que j’ai toujours cette petite somnolence post-déjeuner. Je me demande toujours je ne me tolère pas la faire en cours... Tout le monde la fait pourtant :bhnes:

La pause de 16h ne diminue en rien l’ennui des études ; leur fin à 18h non plus d’ailleurs. Passant devant le restau, je remarque encore une fois que c’est loin d’être mon plat préféré. Y a vraiment du boulot question créativité. Franchement, le menu hebdomadaire, c'est une idée de merde. Comme je ne suis pas le seul dans cette situation de gâté, j’attends mes amis pour rendre visite à notre « sandwicherie » adorée.... aaaaaaaaallo

Là bas, on reçoit un accueil digne d’habitués. Franchelment, quand le mec nous offre le café (du nespresso pas rien) on commence à se poser des questions du genre : "où va tout mon fric?". On regagne ensuite un autre endroit faisant partie de notre rituel, à savoir la cafétéria.

Sitôt mon capucin quotidien avalé (je sais c pas bien la dépendance à la caféine, on remonte ensuite la pente au dessus de laquelle se perche l’école pour retrouver notre couloir. Je regagne ma chambre et mon PC pour re-sombrer dans mon monde virtuel. Tout compte fait, la messagerie instantanée n’est une si mauvaise trouvaille. Heureusement qu'il y a trop de bruit pour perdre le contact avec le monde réel.

Un coup d’œil à l’horloge me permet à peine de réaliser qu’il est déjà 2h du matin !!

Je décide à contrecœur de dormir en disant encore une fois que demain je me coucherais tôt.

samedi 14 juin 2008

Fier

De quoi suis-je fier? Voilà la question qui est restée en suspens la veille.

La première idée qui me vient à l'idée est mon cursus scolaire. Il faut avouer que j'ai su enchaîner les astres sans les désastres depuis les premières classes. D'ailleurs mon parcours jusqu'à un passé très proche a de quoi rendre vert nombreux élèves et étudiants. Faut-il en être fier pour autant?

Ai-je cravaché dur pour en arriver là? Quels sacrifices ai-je fait pour que mes notes rayonnent de par mon bulletin? QUE NENNI!!! J'en suis là sans l'avoir jamais voulu. Je ne dis pas que c'est pas mon choix. Je dis juste que je n'ai fait aucun choix. J'ai toujours choisi la voie qui m'ouvrait le plus de voies compte tenu des options disponibles ; de par mes résultats, ce choix ne fut point difficile.

Et oui ! Je ne mérite pas cette place, autant qu'un gosse pourri de riche ne mérite sa bagnole de friqué. Tout comme lui s'est trouvé fils d'un compte en banque qui aligne nombreux zéros derrière le "un", je me suis trouvé avec un raisonnement, une façon de penser, une façon d'être compatible avec le système. J'ai jamais rien voulu et je ne me suis jamais battu pour rien.

Et puis, un beau jour, j'ai eu envie, le genre d'envie que tu te dis "C'est ça que je veux!!". Me suis-je battu pour l'avoir? Non. Habitué à tout avoir devant moi sans le demander car je demande rien a forgé mon caractère de passif laxiste. Et j'ai fini par baisser les bras à la première difficulté.

C'est vrai : il y a de quoi en être fier.

Un blog

Un blog

Voilà une activité qui pullule de plus en plus sur le net. Pourquoi pas moi??? En fait, l'idée m'est venu en regardant une série très cynique où le personnage principal est un écrivain en panne d'inspiration et un journal le contacte pour qu'il devienne leur bloggueur (c'est "californication" que je conseille à toute personne qui apprécie le cynisme pour le cynisme et qui ne se choque pas à la vue d'une paire de seins).

Aussi, la vanité y est pour quelque chose. Je sens que j'ai un certain style quand il s'agit de manier les vocables. Je n'ai point la prétention de rivaliser avec les grands noms de la littérature, ni les moins grands d'ailleurs. Mais je sens que je dépasse sur ce point le commun des mortels.

Mais, mon plus grand problème reste, quand il s'agit d'écrire, de trouver les idées. Parler oui, mais de quoi? J'ai présenté cette idée (blogguer) à des ami(e)s pour me proposer des idées. L'une m'a tout simplement proposé de parler d'elle. C'était plus de la blague que de la vanité mais j'apprécie l'humour. Plus c'est noir, mieux c'est.

Sinon, l'idée qui m'a poussé à écrire m'a encore été soufflée par une demoiselle que je chérit beaucoup. Elle m'a dit de parler de ce qui me paraissait intéressant. J'avoue que je ne trouve rien d'intéressant, du moins rien ne me titille la cervelle pour le moment. A cette réponse assez négative et pessimiste elle m'a dit de parler de ce dont je suis fier. Et c'est là que j'ai lâché ce premier jet de connerie.

De quoi suis-je fier?? Peut être de ma plume??? Je médite la question.... en attendant un retour que je ne saurais qualifier ni de prompt ni d'inespéré.